Chaque été le terme d’îlots de chaleur urbaine revient dès que les températures sont estivales. Mais de quoi s’agit-il?
En ville les sols sont goudronnés, bétonnés avec très peu de surfaces enherbées et boisées. L’absence de végétation limite la climatisation naturelle que permet les arbres et autres en transpirant. Dès lors, la température peut monter bien plus facilement, qui puis-est dans les rues assez étroites et à l’abri du vent. A l’inverse, dès que vous sortez des grandes villes, l’air est déjà un peu moins chaud grâce à la présence d’un peu plus de végétation et d’espaces plus aérés et ventilés. C’est en campagne et dans les villages où la différence de température est la plus marquée avec de grands espaces remplis de végétations.
Les îlots de chaleur urbaine peuvent être à l’origine de températures nettement plus chaudes qu’en campagne avec un écart de plusieurs degrés (le jour et la nuit). Fort heureusement, ils sont quelques fois limités lors des périodes anticycloniques venteuses. Cela permet en effet de ventiler l’intérieur des villes et ainsi de limiter la hausse des températures.
