La masse d’air est chaude voire très chaude avec des maximales fréquemment égales ou supérieures à 30°C depuis quelques jours. Cette situation va changer avec demain vendredi, une baisse des températures. Toutefois, une nouvelle hausse assez nette s’annonce pour samedi après-midi avec des maximales de l’ordre des 30 à 32°C, localement 33°C à l’ombre.
Des orages de plus en plus nombreux
Cette nouvelle hausse des températures sera accompagnée par un air de plus en plus instable. Pourquoi ? Et bien une nouvelle goutte froide sera en transition sur la France, direction l’Allemagne. Elle va donc rendre l’atmosphère de plus en plus lourd avec un ressenti fort désagréable.
Aussi, des cumuls de plus en plus importants sont à prévoir avec en prime des averses et orages déjà en milieu d’après-midi de samedi. D’ici le courant de soirée et nuit suivante, de violents orages devraient concerner la Lorraine mais aussi nos voisins d’Alsace. En effet, une forte énergie sera disponibles et nombreux sont les paramètres indiquant une violente dégradation.
L’activité électrique s’annonce d’ailleurs soutenue au passage de ces orages ainsi que d’importantes quantité d’eau. En moins d’une demie-heure de temps, il pourrait tomber jusqu’à 30mm soit environ 2 semaines de précipitations. Vers la moitié est et d’une manière générale à proximité du relief vosgien, les orages risquent de se montrer encore plus pluvieux et actifs, ce en raison de la présence même d’un relief.
Attention aussi aux chutes de grêle pouvant se montrer de grosse taille. À ce jour, les modélisations optent pour des grêlons pouvant atteindre les 4 à 7cm de diamètre (avec un dégradé ouest / est sur la région, c’est à dire que les plus gros grêlons sont à prévoir vers la Moselle et les Vosges.
Un risque d’inondations
Ces intempéries s’annoncent donc présentes sur une vaste étendue pour ne pas dire sur toute la région. Bien qu’il faudra encore patienter jusqu’à demain voire samedi matin pour avoir une vision plus précise de la chronologie de l’évènement et sa répartition plus exacte, on peut craindre de nouvelles crues ou bien coulées de boue. Comment l’expliquer ? Tout simplement par l’intensité et le volume d’eau annoncé qui puis-est sur des sols qui sont déjà humides voire encore saturés localement (selon la géologie présente sur site).